Diaporama-Drapeaux_europeens
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Diaporama-Traducteurs_en_cabine
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Diaporama-Conference_internationale
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Diaporama-Salle_de_reunion
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Interprètes en cabine mobile
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Babel Bruegel
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Diaporama-Un traducteur_en_cabine
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  • News and insights

  • Enregistrement du canal interprètes – Droits d’auteurs
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      La prestation des interprètes est normalement destinée exclusivement à l’audition directe et immédiate. Nul enregistrement, y compris par les auditeurs, ne peut être fait sans leur consentement préalable.

      Exceptionnellement, l’enregistrement du canal interprète peut être autorisé, dans le but de faciliter la transcription des actes par exemple, dans la mesure où l’engagement est pris par le client de n’en faire aucun usage commercial, de ne pas le diffuser sur Internet et de ne pas l’utiliser pour remettre en cause la qualité de l’interprétation.

      Nous comprenons toutefois l’importance que peut revêtir pour certains clients la possibilité d’enregistrement, de reproduction et de représentation de quelques heures de prestations d’interprétation réalisées à leur profit, et d’utiliser ces enregistrements à des fins de promotion de leur activité à l’international.

      Dans ce contexte et dans le respect du droit moral, nous pouvons être amenés à lui céder les droits patrimoniaux de propriété intellectuelle attachés à certaines de nos prestations, à condition que le délai de préavis soit tel qu’il nous permette de faire appel, pour les prestations concernées, à des interprètes qui autorisent l’enregistrement, et à condition que l’enregistrement ne soit en aucun cas utilisé pour remettre en cause la qualité de l’interprétation.

      La cession des droits à la demande expresse du client est généralement réalisée à titre onéreux et tarifée sur la base de 20 % du montant de la journée d’interprétation, quelle que soit la durée de l’enregistrement sur cette journée, conformément aux dispositions des conventions internationales applicables en matière de droit d’auteur.

      Le cas échéant, il convient de prévoir le matériel technique nécessaire à l’enregistrement (interface audio + 1 graveur par langue) ainsi que les consommables en quantité suffisante.

  • Restrictions
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      Si, au cours de la conférence, il doit être donné lecture d’un texte, l’organisateur en fera transmettre un exemplaire à l’avance aux interprètes par le biais d’InterLingua Events. Les interprètes ne sont pas tenus de traduire oralement les interventions écrites dont ils n’auraient pas reçu le texte suffisamment à temps pour en prendre connaissance. (Cette observation ne concerne que les textes qui seraient lus mot à mot et non les interventions dont l’écrit ne constituerait qu’un support pour l’orateur).
      Si des films sont projetés au cours d’une réunion, la bande sonore n’est interprétée que si le script a été remis à l’avance aux interprètes et si le son leur parvient directement au casque.

  • Constitution des équipes – Equilibre et parité
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      Nos interprètes sont sélectionnés à la mission, en fonction du contexte, de l’adéquation des profils aux thématiques développées, du lieu de la rencontre (dans d’autres régions de France ou à l’étranger, un recrutement ponctuel – à compétences égales – parmi nos effectifs locaux pouvant être plus avantageux que la prise en charge du déplacement d’interprètes appelés à intervenir régulièrement pour un client dans sa ville habituelle), et de la disponibilité de chacun (en fonction du préavis de la mission et des autres engagements qu’ils auraient pu prendre au préalable pour les mêmes dates).

      Le volume et la richesse des ressources humaines dont nous disposons sur l’ensemble du territoire et au-delà nous permettent de répondre aux besoins, même en urgence. Nous tendons néanmoins, au fil des projets, à constituer des équipes fidélisées au service d’un client donné.

      Dans la composition des binômes, nous tenons compte de l’origine linguistique des interprètes (langue maternelle / langue étrangère active) de façon à constituer des tandems complémentaires, veillant qui plus est, pour l’anglais, à mixer anglais US et anglais UK, pour l’espagnol, espagnol ibérique et espagnol latino-américain, pour le portugais, portugais du Portugal et portugais du Brésil, etc. dans le but de couvrir un maximum de particularités linguistiques locales.

      En France, la langue pivot est généralement le français. Pour répondre aux exigences transversales (anglais > allemand, anglais > espagnol et/ou anglais > russe par exemple), des solutions techniques permettent aux interprètes de travailler en relais via la cabine française : ils répercutent alors le français de leurs collègues vers l’allemand, l’espagnol et le russe. Pour un résultat fluide et sans perte de contenus, il est évidemment impératif de travailler avec une équipe français <> anglais extrêmement solide, que nous sélections toujours avec grand soin.

      Pour un rendu optimal, nous avons néanmoins à cœur de constituer chaque équipe avec au moins 1 des 2 membres du binôme qui soit doublement compétent dans une des autres langues du congrès de façon à assurer une prise directe de la langue source vers la langue cible, qui évite ou minimise  le recours au relais. Si nous prenons l’exemple d’une conférence avec pour langues officielles le français, l’anglais et l’espagnol,  les interventions d’orateurs anglophones seront ainsi interprétées vers l’espagnol sans relais via le français.

      Nous essayons par ailleurs de constituer autant que possible des binômes mixtes homme/femme, tant dans le respect de la parité que pour l’équilibre des voix. Nous avons un ratio hommes / femmes d’environ ⅓ (H) / ⅔ (F).

  • Gestion de projet interprétation
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      À la prestation en elle-même (et aux frais de déplacement le cas échéant), s’ajoutent des frais de gestion de projets. Ceux-ci sont variables selon l’envergure et la complexité du projet, le volume du travail que cela représente et le temps à y consacrer (nombre d’interprètes requis, matériel à fournir…). Ils tiennent également compte du caractère d’urgence en cas de demande de dernière minute.

      La gestion de projet inclut l’analyse du besoin, le recrutement des effectifs nécessaires (sélection des profils les plus appropriés en fonction des critères linguistiques, thématiques et géographiques -nous tendons, à compétences égales, à valoriser les ressources locales et régionales, à la fois dans le souci d’une réduction des coûts et dans le respect de l’aspect humain du développement durable-), l’élaboration des plannings et, le cas échéant, les affectations sur les différents ateliers en fonction des thématiques spécifiques qui y seront développées, la collecte et la transmission des éléments préparatoires, la préconisation des équipements techniques les mieux adaptés au contexte (après visite préalable sur site si nécessaire), la relation équipe technique / structure d’accueil / organisateurs dans un esprit de coordination, une réunion de cadrage si besoin, la présence sur site au démarrage, briefing/débriefing.

      Nous insistons sur l’importance de la gestion de projet dans la réussite d’une rencontre à caractère événementiel. Les agences de traduction (écrite), spécialistes de la gestion de projets documentaires, du traitement de fichiers, de la TAO et de la PAO, ont rarement le savoir-faire nécessaire en matière de conduite de projets événementiels, outre un réseau d’interprètes souvent très limité (l’essentiel de leur fichier collaborateurs étant, en toute logique, constitué de traducteurs/rédacteurs).

  • Langues de travail, langues sources, langues cibles, retour, relais, pivot, normes ISO, bidule, PCO, etc. – Un peu de terminologie
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      Un peu de terminologie

      Langues de travail
      Est appelée langue ‘A’ la langue maternelle ou une autre langue dont l’interprète a le même niveau de maîtrise, et langue ‘B’ l’autre (ou les autres) langue(s) dans la- ou les-quelle(s) l’interprète est actif.
      La ou les langue(s) dite(s) ‘C’ est/sont des langues passives que l’interprète comprend parfaitement et à partir desquelles (et non vers lesquelles, bien qu’il ou elle puisse très bien la/les maîtriser à l’oral) l’interprète est capable d’assurer l’interprétation à un niveau professionnel.
      En parlant de la langue ‘A’, on entend un niveau de langue extrêmement élevé ; il ne suffit pas d’être ressortissant d’un pays d’une certaine expression linguistique pour prétendre maîtriser cette langue comme se le doit un interprète de conférence. De fait, certaines langues ‘B’ peuvent être supérieures, comme vecteurs d’expression, à la langue maternelle moyenne d’un individu lambda.
      Un interprète est biactif quand il possède au moins une langue ‘A’ et une langue ‘B’ ; c’est le cas de la grande majorité de nos interprètes. La bi-activité (des interprètes capables de travailler dans les 2 sens) permet de limiter les effectifs et par conséquent les budgets. On parle alors de cabines ‘bidirectionnelles’.
      Les interprètes qui ont des combinaisons ‘A’/’C’ ne travaillent que dans 1 seul sens (exclusivement de leurs langues ‘C’ vers leur langue ‘A’). On parle dans ce cas de cabines unidirectionnelles.

      Langue source
      Langue dans laquelle est écrit un texte destiné à la traduction ou la langue dans laquelle s’exprime un intervenant à l’oral.

      Langue cible
      Langue vers laquelle un texte doit être traduit ou vers laquelle un interprète transpose les propos d’un orateur.

      Retour
      Le terme de retour recouvre le travail bidirectionnel d’un interprète capable d’interpréter d’une langue vers une autre et de cette autre langue vers la première.

      Relais
      Le relais est l’activité par laquelle la langue d’aboutissement écoutée par les auditeurs est le résultat d’une double interprétation : l’orateur est tout d’abord ‘traduit’ dans une langue, qui est à son tour ‘traduite’ vers une seconde langue.
      L’AIIC déconseille le recours au relais, en raison des dangers d’erreurs susceptibles de s’accumuler dès que les intermédiaires deviennent plus nombreux ; néanmoins, cette technique s’avère parfois inévitable pour certaines langues dites « rares ».

      Pivot
      Lorsque la technique du relais est utilisée, on appelle pivot l’interprète qui travaille non seulement pour les auditeurs souhaitant écouter sa langue-cible, mais aussi pour ses collègues qui, ne maîtrisant pas la langue source, le prennent en relais pour assurer l’interprétation vers une autre langue. Le rôle d’un pivot est encore plus astreignant que celui d’un interprète ‘ordinaire’ puisque l’interprète-pivot sait que ses collègues sont totalement tributaires de la qualité de son travail.

      Normes ISO
      Avec le concours de l’AIIC, l’ISO (Organisation internationale de normalisation) et la CEI/IEC (Commission électrotechnique internationale) ont a publié des normes relatives à l’interprétation. La norme relative aux cabines fixes est la norme ISO 2603 ; celle relative aux cabines mobiles est la norme ISO 4043. Celle relative aux systèmes électriques et audio est la CEI 60914.

      Bidule
      Egalement connu sous l’appellation « valise visite guidée », « guide tour » ou « audioguide », conçu et recommandé pour des prestations en itinérance, le bidule est un dispositif ultraléger entièrement autonome.
      Sans aucun raccordement, il autorise la libre mobilité et, dans la limite de réunions de travail en petit comité ou de conférences auxquelles n’assistent qu’un petit nombre de non-locuteurs de la langue des conférenciers, il permet l’intervention des interprètes en simultané tout en réduisant les coûts par rapport à la mise en place des équipements ISO préconisés dans le cadre de colloques ou séminaires de plus grande envergure internationale. (Ce dispositif évite en effet le montage/démontage d’une cabine, ne nécessite pas l’installation d’une régie spécifique et dispense de l’assistance d’un technicien sur site).
      C’est aussi une option alternative dans une salle de conférence dont la configuration ou les conditions d’accès ne permettent pas l’installation d’une cabine ISO.

      PCO
      Professional Conference Organiser = Organisateur professionnel de conférence.
      Il s’agit d’une personne physique (pas nécessairement interprète elle-même) ou d’une personne morale qui, souvent amenée à recruter des interprètes pour le compte de divers clients (centre de congrès par exemple), conclut le contrat en son nom.
      On parle de Consultant en événementiel multilingue dès lors que cette personne, polyglotte et pleinement compétente pour évaluer la qualité des prestations de ses collaborateurs, et en mesure de répondre aux besoins avec pertinence (ressources humaines, techniques et logistiques confondues), a fait de la gestion des problématiques linguistiques des événements internationaux son cœur de métier.
      S’il ou elle est lui-(elle)-même interprète de conférence, on parle de Consultant interpreter ou d’Interprète conseil.
      Sans compétences linguistiques particulières, on parle alors d’Event planner, terme généraliste s’appliquant à toutes sortes d’événements, qu’ils aient ou non une dimension internationale.